Aven des Loups

Samedi 9 décembre 2023, aven des Loups, Méjean. Par Camille et Caillou.

Participants : Caillou, Jo, Jean Marc, Vincent, Luc, Jérôme,  Camille

Nous sommes guidés à l'entrée du trou par Caillou. Je me lance dans l'équipement mais je rencontre plusieurs mésaventures lors de la descente car le trou a été ré équipé entre AF et spits ce qui m'induit en erreur.

Après avoir équipé le P68 on continue sur un petit ressaut. Entre temps Caillou, Jo, Jean Marc et Vincent sont allés visiter le réseau des Meringues et nous rejoignent sur le cours principal. On poursuit ensemble et on arrive sur un joli puits bien creusé avec une sorte d'arche au milieu.

On continue jusqu'à la salle de L’Écho avec un joli volume. De là nous nous séparons : Caillou,Jean Marc, Jo et Vincent partent en mission "désob" dans la zone de broyage tandis que le reste de l'équipe poursuit vers le fond. Le parcours vers le fond est bien plus humide et on est vite trempé et argileux. On termine sur la jolie salle Notre Dame et on attaque la remontée.

On retrouve Caillou et les autres à la salle de l’Écho et c'est là que Jérôme s'aperçoit qu'il a perdu son téléphone.  Nous repartons donc tous les 3 vers le fond pendant que les autres attaquent la remontée. Finalement Jérôme retrouve son téléphone peu après la salle. Sur le retour on se sépare en 2 équipes et nous passons par la salle des Meringues.Sortie sous la pluie et dans le vent heureusement le fourgon de Caillou et les bières sont là. 

Camille

En complément du compte rendu de Camille, quelques menues précisions de l'équipe "désob" :

Les 4 désobeurs (Jo, Jean-Marc, Vincent et moi-même) remontent dans la zone de Broyage à partir de la salle de L’Écho pour atteindre le départ étroit d'un affluent. De par une étroiture ponctuelle bien ventilée on voit du vide et un échos très important. Ce départ avait été vu à l'époque de la découverte et de l'explo du trou. J'avais laissé une corde en place pour y accéder facilement (courte vire au-dessus d'un ressaut), et l'avait indiqué au TNT si par hasard ils voulaient l'élargir.

Arrivé donc sur place l'étroiture est toujours "vierge". Par contre je ne me souvenais plus que en bout de la petite main courante il y avait deux mousquetons alliage qui servaient d'amarrages avec une sangle. Je vous décris pas la gueule des mousquifs !

Nous pratiquons une simple opération en deux trous. La zone est humide car l'affluent goutte un peu. Nous passons tous plus ou moins facilement et arrivons à la base d'une cheminée, origine de l'écho, qui doit remonter sur plus de 15 m. L'actif, lui, se remonte sur 4m, et s'en suit une galerie à hauteur d'homme sur à peine 10m qui rejoint une nouvelle galerie en diaclase très haute de plafond. A cet endroit, dans un petit gour, on trouve un squelette de bestiole (voir photo).

Cette galerie en diaclase méandriforme se poursuit sur une vingtaine de mètre, en remontant de 5 à 6 m de plus, pour butter sur une coulée de calcite. Le plafond en diaclase serait donc à remonter pour poursuivre...

Ceci fait nous redescendons à la salle de l’Écho où nous nous étions fixé rendez-vous avec l'équipe du fond. Nous arrivons quasi en même temps que celle-ci, preuve d'une coordination précise minutée qui ne tient absolument pas du hasard... Mais un peu quand même... (beaucoup en fait).

Là changement de programme : perte du téléphone de Jérôme. Donc l'équipe désob, elle-même équipe Meringues, s'avance donc pour déséquiper les Meringues (vous suivez ?). 

Au R5 avant le Gustave nouveau changement de programme : le téléphone est retrouvé, et donc l'équipe du fond remonte par les Meringues en le déséquipant.

Au bas du Gustave (le P68) nouveau changement de programme : plus de corde dans le dernier tronçon du Gustave ! Mais la frayeur est de courte durée : l'équipier, un fractio plus haut, arrive en secouant à faire retomber celle-ci juste suffisamment pour pouvoir l’attraper.

Donc re changement de programme... Tout baigne !

Et le tout ça a fait pratiquement 10 h d'explo !

Caillou